.L'aillet est un ail immature, qui n'a pas encore formé ses gousses et ne se trouve donc qu'au printemps. Découpé en fines rondelles, on l'utilise pour parfumer les salades, vertes ou composées. Sa saveur est assez prononcée et se rapproche de celle de l'ail. Il peut être également utilisé en cuisson, dans des plats de printemps, avec des légumes nouveaux. Il se congèle bien.
.Quand il cuisine de l'ail, pour éviter la mauvaise haleine, le cuisinier aura soin de retirer l'« indiscret » (germe vert).
.Il neutralise le venin des insectes, il constitue une bonne colle, et permet de creuser le verre.
.Les volailles qui en consomment pondent mieux.[réf. nécessaire]
.L'ail est aussi très efficace pour lutter contre la « cloque » des fruitiers à noyaux (pêchers, nectarinier), on le plante au printemps au pied des arbres qui resteront sains.
.C'est aussi un excellent anti-bactérien et un fongicide puissant qui donnent de bons résultats pour soigner les Candidas albicans ou les mycoses digestives.
Choisir : des bulbes d’ail dodus et fermes, sans germes ni taches, dont la pelure est intacte. L’ail est disponible sous diverses formes (flocons, poudre, pâte, etc.), mais il est préférable de se servir d’ail frais pour obtenir un maximum de saveur.
PRÉPARATION : Pour peler facilement les gousses, les écraser légèrement avec le plat d’un couteau. Couper les gousses et retirer le germe vert que l’on retrouve parfois au centre ; ce germe rend l’ail indigeste et est responsable de l’odeur qu’il laisse dans l’haleine. La saveur de l’ail n’apparaît que lorsqu’il est coupé, écrasé ou haché. Plus il est coupé finement, plus sa saveur sera prononcée.
EXCELLENTE SOURCE : sélénium.
PROPRIÉTÉS : Les propriétés de l’ail cru seraient supérieures à celles de l’ail cuit: diurétique, carminatif, stomachique, tonique, antispasmodique, antiarthritique, antiseptique, vermifuge et antibiotique. L’ail pourrait soulager divers maux tels que la bronchite, la goutte, l’hypertension et les problèmes digestifs.
Astuces :
Cuisson : ajouter l’ail 20 minutes ou moins avant la fin de la cuisson afin de préserver le plus possible la qualité de ses composés actifs.
Pour une saveur discrète qui rappelle la noisette et qui épargne l’haleine, laisser l’ail entier et le cuire sans le peler ni le couper. Éviter de frire l’ail jusqu’à ce qu’il brunisse car cela détruit presque toute sa saveur tout en le rendant âcre, âcreté qui se transmet aux autres aliments.
Ail conservé dans l’huile
L’ail peut être conservé dans l’huile, ce qui permet d’en prolonger la durée de conservation. Par contre, il est possible que l’ail contienne une bactérie responsable du botulisme. Ainsi conservé dans l’huile (sans oxygène), les conditions sont optimales pour le développement de toxines. La consommation d’un produit détérioré peut mener à une intoxication alimentaire grave qui se manifeste par des symptômes tels des étourdissements, une vision floue ou double, de la difficulté à respirer, à avaler et à parler. L’apparence, l’odeur et le goût d’une huile détériorée ne seront pas nécessairement modifiés, d’où l’importance de respecter les consignes suivantes :
- Toujours garder au réfrigérateur l’ail conservé dans l’huile.
- Consommer immédiatement ou dans la semaine qui suit l’huile à l’ail fait maison. Les huiles à l’ail commerciales devraient contenir des agents de conservation (des acides, tel du vinaigre, ou du sel) : vérifier sur l’étiquette du produit.
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